_ la généalogie familiale, à destination de personnes recherchant l’arbre et l’histoire d’une famille, de façon ascendante pour identifier les ancêtres d’une personne, ou descendante pour retrouver la postérité d’un couple.
_ la généalogie successorale, principalement dans le cadre de règlement de successions : elle a pour but la reconstitution de tableaux généalogiques en vue d’identifier tous les héritiers d’un individu donné, et/ou la réalisation de l’historique foncier d’un bien dans le cadre de successions pour le règlement d’indivisions. Le généalogiste intervient alors uniquement sur mandat de notaire, d’une administration, ou même d’un héritier particulier.
Si le grand public commence à bien connaître à quoi se réfère le terme de généalogie familiale, il est encore assez étranger à la notion de généalogie successorale, dont le chercheur pourrait presque s’assimiler à un détective : le but est de retrouver des héritiers vivants pour jouer les pères noël en délivrant des héritages inespérés… Le contexte, toujours suite à un décès n’est pas des plus réjouissants, mais parfois, en plus de l’héritage, les personnes obtiennent le cadeau d’une réunification familiale alors que les membres avaient pu se perdre de vue depuis des décennies…
L’instruction d’un dossier de recherche généalogique nécessite l’établissement d’une rigoureuse méthodologie de recherche, et l’exploration de différentes catégories de sources : l’état-civil, les sources administratives et statistiques, les sources fiscales et foncières, les sources judiciaires, les sources militaires, et l’ensemble des autres sources existantes selon les orientations de l’enquête.
La loi française est très stricte et précise en matière d’héritage et les règles régissant la dévolution successorale sont exposées dans l’article 734 code civil. La limite de la recherche s’établit au 6ème degré de parenté, depuis les lois du 31 décembre 1917 et du 3 décembre 2001.
Après 20 ans en tant que chercheuse amatrice en généalogie familiale, j’ai obtenu mon diplôme de généalogiste à la fac d’histoire de Nîmes. Le but maintenant est de me faire une place en tant que chercheuse professionnelle dans la région. »
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